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La vitrine Française : Le musée de la rue



Vitrine des Galeries Lafayette boulevard Haussman à Paris

 

 

Les vitrines font partie intégrante d’un commerce. Elles sont l’image, l’avant-goût, la promesse donnant envie d’entrer. Elles ont évolué avec le temps grâce à l’arrivée de l’électricité, l’aménagement des routes et des trottoirs, mais aussi grâce aux technicités permettant de faire des vitrines en verre plus transparentes et plus grandes. C’est à la fin du XIXe siècle que les vitrines prennent la forme de celles que nous connaissons aujourd’hui. 

 

    

Vitrines dans les années 30

 

Paul Poiret, couturier connu pour l’audace de ses créations, est le premier à donner le ton en 1925 après l’Exposition des Arts décoratifs, présentant des vitrines scéniques bien différentes de ce qui se fait à l’époque. Puis c’est au tour de l’Union des commerçants du Faubourg St Honoré en 1933 de reprendre le concept en organisant le premier concours d’étalage. Ce concours prendra ensuite le nom de "grande semaine", sorte de festival consistant à exposer, durant une semaine, une vitrine artistiquement agencée selon des thèmes bien définis (La rue des légendes en 1935, Un voyage autour du monde en 1936...). Pour capter l'attention des passants, les grandes marques vont solliciter des artistes et des décoratrices comme Annie Beaumel ou Janine Janet. Les vitrines des grandes artères parisiennes (Boulevard Hausseman, Faubourg saint Honoré, L'avenue Georges V...) vont devenir l'ecrin de ces créations et transformer ainsi la rue en musée.

 

      

Vitrines dans les années 50 et 60

 

 

Les années 50 et 60 marquent le début de la société de consommation. Le nombre de boutiques se développent et les grands magasins comme Le printemps ou Les galeries Lafayette se positionnent principalement sur les marques de mode, de luxe et de beauté. Dans ce monde d’après-guerre, les vitrines deviennent des sujets de création libératoire permettant aux décorateurs-artistes de s'exprimer de manière éphémère ou permanente. 

 

C'est l'age d'or des étalagistes telle Janine Janet qui travaillent autant pour les marques de luxe (Balenciaga, Nina Ricci, Balmain, Hermès, Dior, Givenchy, Charles of the ritz, Houbigant, Henry à la pensée...) que pour les marques plus classiques (Emeraude, Chantelle, Carita, Frigeco, Intercoiffure, Lebarbier, Grand Marnier...).

 

                   

 

                     

Janine Janet : Vitrines pour Roger & Gallet faubourg Saint-Honoré, inspirées du poème correpondances de Charles Beaudelaires en 1967

      

 

 

 

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